Girls Tech Day Marseille 2024– une initiative soutenue par Iforce pour stimuler l’épanouissement des filles dans le domaine du numérique et des métiers d’avenir.

Le 9 mars 2024 a marqué un événement incontournable dans le paysage marseillais : la 4eme édition du Girls Tech Day.
Kezako me direz-vous?
Dans un contexte où les femmes ne représentent que 17% des effectifs du numérique en France, le secteur qui embauche le plus en ce moment, cet événement a pris une importance cruciale pour encourager la présence féminine dans ce domaine en pleine expansion.

Organisé par un groupe de bénévoles dévoués et soutenu par des entreprises partenaires locales, le Girls Tech Day Marseille a pour objectif d’initier les jeunes filles âgées de 8 à 16 ans aux opportunités offertes par le secteur du numérique. Mais pas seulement. Les garçons étaient également les bienvenus, car la diversité et l’inclusion étaient au cœur de cet événement.

Le 9 mars dernier était encore une fois un après-midi riche en activités ludiques et inspirantes, visant à éveiller la curiosité et à susciter des vocations.
Parmi les nombreux ateliers proposés, les enfants ont eu l’opportunité de programmer un robot, de défendre leurs idées en public, de tester leurs connaissances avec un quizz cyber champion, de créer leur propre gameplay, d’apprendre à détecter les fake news et de participer à la création d’une fresque du Numérique, le tout dans une ambiance détendue agrémentée d’une jolie pause goûter.

Mais les parents n’étaient pas en reste avec une succession de mini présentations de femmes (et quelques hommes😅) au parcours inspirant et atypique, afin de les aider à accompagner au mieux leurs enfants vers les métiers de leur choix.
En effet, les familles n’encouragent pas leurs filles à s’orienter vers les métiers du futur, le plus souvent par conformité à des stéréorypes bien ancrés et malheureusement inconscients.

L’événement s’est tenu, pour la 3e année consécutive à La Plateforme, en plein coeur de Marseille et était, bien entendu, GRATUIT!

Bien plus qu’un simple évènement annuel, cette demi-journée est devenue le RDV clef du territoire pour briser les stéréotypes de genre et encourager les jeunes, filles et garçons, à explorer les innombrables possibilités offertes par le monde numérique.

Quand on sait que 50% des métiers de 2050 n’existent pas encore, on ne peut que soutenir de telles initiatives et même espérer qu’elles prennent plus d’ampleur!

Intervenants : Isabelle Régnier ( AMU), Anne Gautier, Alexandre Sebagh ( TODDA), Pierre Chatelain (Centurio), Aveline Bouquin & Sandra Murisasco ( MAilinblack), Sybille Gérent ( IBM), Laurie Moulin (United Crocos) & Marie Laure Guidi ( MarseilleS)avec l’intervention de Rosina Rajakkannu ( laplateforme), Stephanie Ragu ( medinsoft), frédérique Galanakis ( Bp med)

Marseille – La grande soirée « À jamais solidaires ! » organisée par Iforce en partenariat avec la Fondation de Marseille, s’est conclue sur une note triomphante. L’événement, qui a eu lieu dans l’élégant cadre de l’InterContinental, a marqué un tournant décisif pour la solidarité à Marseille, réunissant mécènes, acteurs locaux et citoyens engagés dans une célébration de l’entraide et de la générosité.

La soirée a été l’occasion de dévoiler la promotion 2024, une initiative ambitieuse visant à réduire les fractures sociales et à promouvoir le bien-être au sein de la communauté marseillaise. Grâce à la générosité des participants, la levée de fonds a atteint des sommets inespérés, avec plus de 200 000 euros collectés, dépassant toutes les attentes.

La réussite de cet événement est un témoignage de la force de la communauté marseillaise et de son engagement envers l’inclusion sociale et le soutien mutuel. C’est un pas de plus vers un Marseille plus solidaire, où chacun a sa part à jouer dans la construction d’un avenir meilleur pour tous.

Avec cette levée de fonds record, la Fondation de Marseille et iForce sont bien armées pour continuer à soutenir et à développer des projets qui font la différence. Les yeux sont désormais tournés vers l’avenir, avec l’espoir que cette soirée marquera le début d’une série d’actions solidaires toujours plus ambitieuses à Marseille.

Ce serial entrepreneur, devenu investisseur, a été nourri aux lectures de Barjavel et d’Orwell. Il veut faire de la fabrique à start-up, Marseille Innovation, dont il vient de prendre la présidence, un outil d’attractivité territorial.

Denis Liotta l’affirme sans détour. A 45 ans, ce serial entrepreneur a connu plus d’un échec. Mais les revers sont, selon lui, des « armes de construction massive »« Echouer renforce l’instinct de survie. On apprend à se relever plus vite et à pivoter rapidement pour trouver de nouvelles opportunités de business à son entreprise. C’est une valeur essentielle pour les start-up », explique cet investisseur, cofondateur de NetAngels, qui a pris, cette semaine, la présidence de Marseille Innovation, association privée d’aide à la création d’entreprise.

Sa première entreprise à 23 ans

Ce passionné de science-fiction puise, quant à lui, matière à innover dans ses lectures et séries, notamment pour s’approprier les changements sans peur. « ‘Le Voyageur imprudent’ de Barjavel qui parcourt le passé et le futur pour s’enrichir d’expériences ou ‘Le Cycle des robots’ d’Isaac Asimov ont forgé en moi une mentalité tournée vers la création et l’imaginaire », confie-t-il.

Ainsi, Denis Liotta est encore étudiant quand il créé sa première entreprise, à 23 ans, un spécialiste de la téléphonie. « Je m’ennuyais en sciences éco. L’enseignement était trop conceptuel et très éloigné de nos valeurs familiales », détaille-t-il des premières lignes de son CV.

Une épicerie après le régime noir de Mussolini

Son grand-père avait fui le régime noir de Mussolini et installé une épicerie dans le quartier italien de Marseille. Avec le travail comme force motrice, son père, lui, s’était hissé jusqu’à la direction des transports d’une société de logistique et, au décès de son fondateur, la famille propriétaire du groupe Médiaco lui avait déroulé un tapis rouge pour créer une filiale – Médiaco Vrac – spécialisée dans le transport de conteneurs et le stockage en vrac de liquides.

Bientôt, l’entreprise, née en 1988, se développe. Le jeune Denis y rejoint son frère de quatorze ans son aîné, reprend des cours du soir en comptabilité, et acquiert une usine de production d’huile d’olive. Mais c’est finalement dans celle de pépins de raisin que la fratrie va se distinguer : l’entité devient leader mondial de la spécialité, avec près de 30 % de parts de marché.

De l’huile de pépins de raisin à la mode

Les deux frères investissent aussi dans leur activité historique et finissent par constituer une réserve de stockage de 100.000 m3, proche des quais de déchargement à Port-Saint-Louis-du-Rhône. L’ensemble pèse plus de 100 millions d’euros.

« La vie offre d’étonnantes surprises », sourit cet esprit ouvert, qui se nourrit de rencontres et de voyages. En 2004, il fait la connaissance d’un journaliste qui veut entreprendre. Ce sera Maya Press, sa première réussite en tant que business angel. Et quelques années plus tard, c’est le jackpot auquel rêvent tous les investisseurs : il investit dans les débuts du site de prêt-à-porter Monshowroom.com et multiplie sa mise par plus de 10 en quelques mois. « Avec la confiance que donne ce genre d’aventure, j’ai investi partout et beaucoup échoué. Mais j’ai aussi découvert la valeur du facteur humain. Beaucoup de talents manquent cruellement d’expérience et d’encadrement dans un environnement économique extrêmement mobile, qui nécessite une adaptation permanente », témoigne ce bourreau de travail, qui se ménage de rares moments de ressource auprès de ses proches.

Hôtel technologique, incubateur, pépinière et accélérateur

A la tête de Netangels, qu’il cofonde en 2012, il valide donc un nouveau concept d’investissement qui privilégie la capacité des porteurs de projet à rebondir : le startup studio fournit trésorerie, mentoring et expertises pour valider en quelques mois la rencontre d’un projet avec son marché.

Le modèle de Marseille Innovation en est proche : à la fois hôtel technologique, incubateur, pépinière d’entreprises et accélérateur. Le site a fondé son succès sur une organisation opérationnelle qui gomme les principaux freins au succès des jeunes pousses grâce à un dispositif d’insertion dans l’écosystème entrepreneurial.

Au passage, les entrepreneurs s’appuient sur un pool d’experts (en communication, marketing, finance, propriété intellectuelle…) et sur d’anciens startuppeurs. « Nous allons dupliquer ce modèle et l’enrichir de nouveaux partenariats, notamment avec de grands groupes, pour faire de Marseille une marque attractive pour les start-up », ambitionne Denis Liotta. Cette dernière décennie, Marseille Innovation a accompagné plus de 500 entreprises, qui ont généré près de 1 milliard d’euros de chiffre d’affaires.